Nous sommes aujourd'hui soumis et déterminés par une implacable subversion tous azimuts, produite essentiellement par les progrès incessants de notre science moderne, progrès réalisés de plus en plus clairement à l'aveugle mais d'autant plus irrépressibles
N'y a-t-il pas un tout autre savoir que celui de La science, un savoir salutaire car capable de préserver voire de renforcer notre fondement subjectif malgré les bouleversements en cours et à venir ?
Ce savoir qu'il y a nous resterait cependant radicalement inconnu, si l'art, la poésie, la pensée - et plus communément la parole en tant que telle - ne venaient pas en témoigner pour nous
Qu'en est-il de cet autre savoir, savoir qui appelle le poète à s'étonner :
car n'est-ce pas "poétiquement que l'homme habite sur cette terre" ?